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ALANYA DU PASSE AU PRESENT Les premiers peuplements concernant Alanya, situé sur les rives méditerranéennes de Turquie, ne sont pas connus avec certitude. Toutefois, d'après les recherches effectuées dans la grotte de Kadiini à 12 km du centre-ville, le passé de la région remonte jusqu'à l'époque paléolithique. Le plus ancien nom connu d'Alanya est Coracésium. Placée sous la domination des Perses au cours du 4e siècle avant J.C. la cité exportait des produits en Egypte, tels que miel et vin. Elle se défendit avec succès en 197 avant J.C. contre le roi Antiochos III grâce à ses fortifications solides, et servit de hase en 137 avant J.C. au corsaire Diotodos Tryphon, devenant ainsi le centre des activités de piraterie de Cilicie. Le général romain Pompée mit fin à ces activités en 67 avant J.C. suite à la bataille navale dont il fut vainqueur, et le territoire de la région annexé à l'Empire de Rome fut offert par Antoine, à la reine Cléopâtre d'Egypte. La cité, faisant partie tantôt de la Cilicie, tantôt de la Pamphylie, perdit de son importance au cours des 7e et 8e siècles après JC. et traversa une période de déclin. Alanya connut son âge d'or pendant le règne des Seldjoukides, en devenant à partir de l'an 1221, la capitale d'hiver du Sultan Alaaddin Keykubat qui restaura la cité pour en faire une base navale de la marine seldjoukide. Au cours de cette période, les remparts furent reconstruits, et furent bâtis l'Arsenal (Tersane) et la Tour Rouge (Kizilkule). Annexé au territoire ottoman sous le règne de Mehmet le Conquérant en 1471, Alanya demeura une ville portuaire importante du 13e au 18e siècle, dans le commerce maritime entre l'Egypte, la Syrie et Chypre. Lors de sa visite en 1935, Atatürk donna le nom d'Alanya à la ville qui constitue de nos jours une destination touristique de choix au bord de la Méditerranée tant par son héritage historique et culturel très riche que par ses beautés naturelles embrassant la mer, le soleil et le sable, ainsi que par ses établissements modernes.